𝗟'𝗔𝗥𝗧 𝗗𝗘 𝗩𝗜𝗦𝗘𝗥 𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗩𝗜𝗦𝗘𝗥 : 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙖𝙙𝙤𝙭𝙚 𝙙𝙚 𝙡'𝙤𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙚𝙣 𝙘𝙤𝙖𝙘𝙝𝙞𝙣𝙜
Déterminer un objectif, c'est comme chercher à attraper le vent : on le sent, on le perçoit, mais on ne peut jamais véritablement le saisir. En coaching, on enseigne qu'il est crucial d'avoir un objectif clair, précis, mesurable – une étoile polaire qui guide l'action. Et pourtant, plus vous fixez cet objectif avec rigidité, plus il semble glisser entre vos doigts, se transformant, se dérobant, ou pire, perdant son sens.
Car l'objectif, tel un mirage, est une construction. Il n'existe que dans la mesure où vous lui donnez du sens, et ce sens est en perpétuelle évolution. Ce qui était un but hier devient un point de départ aujourd'hui.
Paradoxalement, pour atteindre un objectif, il faut parfois cesser de le viser. C'est dans le lâcher-prise que l'on découvre les chemins inattendus qui mènent à des résultats souvent supérieurs à ce que l'on avait imaginé.
Le paradoxe se révèle ainsi : l'objectif sert à avancer, mais il ne doit jamais être une prison. Il doit guider sans contraindre, éclairer sans éblouir. Si vous le poursuivez avec trop de détermination, vous risquez de devenir aveugle aux opportunités qui surgissent en dehors de son périmètre. Si vous l'ignorez complètement, vous risquez de vous perdre dans l'immensité des possibles.
En coaching, la vraie magie réside dans cet équilibre fragile : cultiver l'art de viser sans viser. Aider quelqu'un à définir un objectif, ce n'est pas lui tracer une ligne droite, mais lui montrer comment danser avec l'incertitude. Car, au fond, le véritable objectif n'est jamais celui que l'on fixe, mais celui que l'on découvre en chemin.
Et vous, que pensez-vous de la détermination d'objectif en coaching?
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